Poemes

Graves, ou plus légers, écrits à différents moments de ma vie ....ils sont le reflet des mes pensées.

On dit qu'il faut toujours croire en ses rêves. Quelques uns se sont réalisés à mon plus grand plaisir.
L'âge venant, deux ans de plus que vous, je me suis dit : "c'est fini" Une rencontre avec vous faisait partie de mes rêves, au théâtre ou au coin d'une rue peu importe!

Et vous voilà à Béthune , ma ville presque dans mon quartier. Je ne pouvais manquer cette occasion, seul en scène en plus. Et voila, un rêve de plus réalisé.

Je vous admire depuis très longtemps, Mr Weber. Merci!
 

Il était une fois un médecin nommé Ernest
C'est déjà sa retraite. J'aurais aimé qu'il reste
Mais c'est la vie : labeur, tristesse et joie
Je ne verrais plus sa blouse blanche. Quel émoi!
Merci pour toutes ces années! Vingt an pour moi
Ordonnances, visites cabinet ou domiciles et rire.

Plus d'appel Van Gogh dans le fou rire.
Pour lui, notre porte sera toujours ouverte.
Maintenant à lui chevalet, pinceaux peinture rouge et verte
Bonne retraite , passez des jours heureux
Vous le méritez, vous êtes si chaleureux.

Evelyne "Van Gogh"

Un lapin bien malin
Rencontre un jour de juin
Un oiseau gris et bleu, un pigeon!
"Ferions nous la course ?" dit Lapin.
Pigeon répondit enfin :
"A ta guise mignon!
Allons là bas , jusqu'au pignon!"

Lapin malin démarra à fond,
Pigeon se roulant dans l'odorant thym.
Lapin se retourna , chagin!
"Alors tu y vas Pigeon ?"
Celui-çi prit son envol dans le matin
Et arriva premier au pignon.
En riant, il dit au lapin :
"Ben quoi, en retard petit c.."

Moralité
Rien ne sert de courir si on sait ...voler!

Août 2021

Je ne suis, ni Lamartine, ni Vigny, ni Musset
La première fois que je t'ai vue, tu donnais de la vanille
A Jean Chocun des Tri Yann, nos chanteurs préférés
J'ai pensé alors : "quelle femme gentille"

Puis nous nous sommes perdus de vue , puis revues
De concert en concert, tu m'as beaucoup plu
Un jour, ce fut d'amitié, l'explosion
Au premier rang des allumés, devant notre passion

Enfin des rires , des fous rires partagés
Des frites, des "bla-bla" , des demis avalés
Des larmes aussi, vite séchées
Une amitiés grossissait d'années en années.
Des rencontres de plus en plus déjantées
Des amis choisis, communs bien aimés

François , ma copine ma Framboise bien aimée!

19 août 2021

Cheveux blonds , sans mêche rebelle
Attentive, même secrète, ma toute belle
Mélomane qui apprécie piano, violoncelle
Enaël et maxime dans ses yeux, étincelles
Elle rit, elle danse toutes les ritournelles.
Gilles Servat, Denez, Tri Yann l'ensorcellent.
Elle court les voir de Lorient à Bruxelles.
Elle lit en Allemand, brode, aime la dentelle
L'été, on la voit face à la mer avec ombrelle,
L'hiver face à la mer déchainée qui l'appelle.
Avec elle, je pourrais faire "St Jacques de Compostelle.
Elle est belle, mon amie Armelle.

19 août 2021
 

Un jour où je regardais par la fenêtre du salon
Je t’aperçus , en bas de chez moi, chaton
Errant l’air apeuré
Visiblement, ne sachant où aller
Les rues , tu regardais complètement perdu.
Abandonné tu étais, je l’ai tout de suite su.

Au plus vite avec Lou sommes descendues,
Mais, hélas, tu avais disparu.
Petit chat gris aux bottines blanches rue par rue
Nous t’avons cherché .Avec cette circulation où étais-tu ?
Sommes rentrées chez nous sans toi, tellement déçues.

Un mois plus tard , miracle, je t’ai revu.
Tu avais trouvé refuge près d’autres chats errants
A deux cent mètres de chez mes enfants.
Tu miaulais désespérément, la faim te tenaillant.
Les autres ne voulaient pas de toi certainement.
Ces trente jours tu les as vécus comment ?

Tu t’es laissé approcher, dans nos jambes tu te collais,
Ronronnant quand on te caressait.
Que faire de toi ? Te prendre ? Chercher tes parents ?
Oui , il n’y avait que çà à faire, sûrement.
Recherches, affiches ,vétérinaire, média
Pendant une semaine. Personne ne te réclama.

Juliette, notre chatte bien aimée, ne te supportait pas.
Princesse, depuis des années, elle était devenue
Après, comme toi, avoir été sauvée de la rue.
Alors la décision fût prise facilement
Avec nous tu allais rester définitivement

Voir les étoiles, nous devions aller
La nuit où nous t’avons trouvé.
Nous voulions te donner un nom doux.
Celui d’une étoile ? Pourquoi pas ?
Sirius ? Non Cyrius décréta Lou.
Ok, Cyrius tu deviendras.

Voilà cinq mois que tu es là.
Petit chat devenu grand aux chaussons blancs
Juliette te supporte maintenant !!!

Et nous on t’aime Cyrius,

15 Janvier 2021

CyriusCyrius et Juju

Corona

Un an que tu nous pourris la vie !
Les baisers, les câlins, les restos : finis !
Les heures de stress, les nuits sans sommeil
La peur de prendre notre famille dans les bras
Aux masques, aux gels hydroalcooliques, tu veilles.
Insidieusement, sournoisement, à Wuhan,
Tu surgis, en boule hérissée, méchant,
De tes piques acérées foudroies nos grand parents.

Tu nous menaces, et même maintenant nos enfants.
Confinements, couvre feux, éloignements…
Tu ris, poursuivant ton cheminement.
Médecins , scientifiques, politiques tu poursuis.
Pointes aiguës ,l’air mauvais jamais tu ne fuis.
Ah ils cherchent , Astra Zeneca, Pfizer, Moderna.

Vaccins efficaces ? Bientôt obligatoires ? Ou pas !
Stratégie vaccinale , ou erreur fatale.
Moutons blancs et noirs ou sales complotistes,
Nous sommes tous inscrits sur la liste,
Tous entraînés dans ta spirale pandémique.
Mais jusqu’à quand tu nous piques ?

Tu te marres , hein ? On nous dit que tu as des enfants.
Oui va , on sait ce sont les variants
Laisse nous ! On veut revivre notre vie d’avant.
Allez Corona , fous le camp

Texte : Evelyne
Dessin: Lou

14/01/2021

C'est ton anniversaire, ma Lucette
C'est un grand jour, ma Lulu.
On se connaissait déjà à l'âge des sucettes.
Barlin, collège La Pucelle, profs hurluberlus.
Copines, Astrid, Régine, Anita et Georgette
A la récré, on partageait malabars et petits Lu.
Selon les jours, on travaillait ou on trichait en doucette.
A cette époque Yéyé, nous étions chevelues,
Choucroute sur la tête et courtes jupettes.
Faut-il dire que nous étions dissolues
Et aussi,j'ai honte, de vraies pipelettes.
La vie passait, des années en plus.
Le Dimanche, nous dansions chez Annie la rondelette.
Puis Robert et toi, vous vous êtes plus.
A l'église, vous allâtes. toi, t'avais une voilette,
Robert, un képi. Comme vous étiez émus,
Moi aussi. Tu allais me manquer, ma Lucette.
Et le temps passait, menu, menu.
Puis vinrent nos années layette.
Pour chacune de nous, deux enfants sont venus.
Fillettes, ados, mamans et enfin mamies ma poupette.
Cheveux blancs colorés par coiffeuse joufflue.
T'as peur de vieillir, moi aussi ma choupette.
Bof! Arrivera ce qui arrivera Turlututu, chapeau pointu.
On a fêté, ensemble, nos soixante ans en goguette.
Maintenant on en a soixante cinq révolus.
Allez joyeux anniversaire ma Lucette,
Mon amie, ma Lulu

Je viens vers toi, ma Bretagne aimée
Dans ce train, bleu et gris pas joli
Tu me manquais ! J'arrive
Les paysages d'hiver défilent
Des plaines enneigées, des banlieues polluées
C'est la fin de l'année
Noël est passé
Je viens vers toi
Pour adoucir mes chagrins
Ta beauté, ta douceur effacent
La négativité de mes pensées
Peu à peu le goût de la vie
Revient
La pensée de tes paysages
Tes toits ardoise, tes murs blancs
Tes plages,
Réjouit la fleur d'espoir
Qui somnole
Au fond de mon âme....

Où trouver l'étincelle, la petite flamme
qui réveillera mes sens, mon âme
Alors que mon ciel est gris,
tout en moi, nostalgie

Où retrouver mes joies, mes élans
d'amour, de tendresse, de bonheur
Passent les heures, les jours , les ans
sans éveiller d'intérêts, dans mon cœur

Où revivre,où de nouveau rêver
alors que je suis dans l'abîme
de la solitude, de la déprime
sans envies,sans sourires, sans regrets

Où partir,vers quoi, vers qui aller
Même toi Bretagne, tu m'indiffères
Toi pourtant où j aimais flâner
pour tes paysages, tes ciel, ta mer

Etincelle, petite flamme viendras tu
ma nuit de détresse ,éclaireras tu?
Etincelle, petite flamme viendras tu
Quelques espoirs me donneras tu ??

Telle une marée montante,tu envahis
Peu à peu,tous mes pôles d intérêts
Telle une vague déferlante, tu noies
Mon pauvre cœur, d "amour
Telle une tempête,tu balayes
Ma timidité,ma pudeur, mes préjugés
Comme une brise marine, tu m enveloppes
D'une agréable douceur
Comme le sable fin,tu glisses
Entre mes doigts, qui aimeraient
Te retenir!!!
Mon amour pour toi, est comme ce rocher
Pris à l "assaut des vagues de ton indifférence
Comme une plage déserte
Est ma solitude.
Immense comme l"océan
Est ma détresse

Si tu étais arbre,je serais lierre
Si tu étais ciel,je serais stratus ton nuage
Si tu étais océan, je serais l'écume de tes vagues
Si tu étais terre,je serais mousse pour te couvrir
Si tu étais soleil,je serais l horizon pour te coucher

Mais tu es l'inénarrable
Je ne serai jamais rien pour toi

Pourquoi tant de haine ?
Ta peau est plus noire ?
Tes cheveux plus frisés ?
Ou, alors, trop blonds, trop longs ?
Tes yeux trop bleus, trop bridés ?
Tu es trop petit ?
Ta taille est trop supérieure ?
Ta langue est différente ?
Ton dialecte trop sonore ?
Ton pays est plus loin ?
Trop chaud ?
Plus froid ?
Ah, je sais ! trop pauvre
Ou, alors, trop riche ?
Tu es bouddhiste ?
Tu es catholique ?
Tu es musulman ?
Orthodoxe, hindouîste, shintoîste ?
Ou, alors, athée ?
Tu es le vainqueur ?
Tu es le perdant ?
Tu es l'élu ?
Tu n'es plus sur la liste ?
Tu es passé au second plan ?
Ton coffre est plein ?
Ta bourse est vide ?
Tu vis dans 300m2 ?
Ta maison est en carton sur le trottoir ?
Ou sur les quais ?
Tu as du pétrole ??
Tu n'as rien pour vivre ?
Tu aimes la chasse ?
Toi, tu collectionnes les timbres ?
Tu crains les différences ?
Ou, pire, tu hais les différences !!


Mais !! Ouvre les yeux, enfin !!
Ouvre les yeux !
Le bonheur est à portée de tous
Oublions les différences !
Tu aimes le Gospel, pas vrai ?
Tu aimes la cuisine chinoise ?
Tu aimes voyager !
Apprends les différences !
Imagine un peu !! Rêve souvent !
Je vais te dire !
Les serpents ont le sang froid
Les sirènes ont le sang chaud !!

Toi, plus mince que la grise sole!
Toi, que j aime plus que l "esturgeon!
Toi,qui est plus beau
Que le bleuté, soyeux maquereau!
Toi,né en même temps que les bourgeons!
Toi,bien plus chevalier que l'ombre!
Toi, ami des bêtes des coins sombres!
Toi, Gwénaêl, mon petit neveu aimé
Que j "aime plus que la raie frisée
Toi, petit poisson de l'Atlantique!
Que j 'ai bercé, malgré tes tics!!!
  (j aurais pu mettre tes tiques! mais bof!! )
Toi, mon petit colin, mon petit blondin!
Toi, le frère d'Héloîse,et du gentil Pierre
Plus intelligent, plus coloré que le St Pierre!
Plus vif, plus rapide que le grondin!
Toi, mon neveu aimé, mon petit poupon
Je t'aime plus que l'oseille!! voire!! le saumon!!
Et tous ces mots marins pour te souhaiter
Sans arêtes, mais avec plein de baisers!

Joyeux Anniversaire
Ta tata zouin zouin
Evelyne ou Vivi anchois!!!!

Je suis seule! je me sens seule!
comme si j'étais montée dans un train
vers une destination inconnue
sans heure d'arrivée
Par les vitres, défilent des paysages
sans intérêt!
Il m'arrive de dialoguer avec des passagers
Mais j'ai d'énormes difficultés à les comprendre
C est surtout que je n ai pas envie
de les écouter
Indifférente?? non!
Fatiguée, lasse de vouloir
m'en intéresser
où ce train m emmène t 'il ?
Quel terminus me plairait d'abord
Je l l'ignore!
Je m'en fous
Rester dans ce train
Jusqu'à la fin de mon mal être?
une toute petite, si petite voix intérieure
murmure
Qu'il faut réagir
Qu'il faut descendre
Qu'il faut vivre à nouveau
Trop bas, si peu convaincante
Je suis lasse
Je suis seule
je me sens si mal

Ma fille avait environ une vingtaine d’années
Quand, un soir, elle se rua dans l’entrée.
« Maman, viens vite voir, c’est mon préféré
-oh, je sais ! Encore le cavalier ! »
Chaque soir, il passait dans l’allée.
Alezan brillant, fière allure, élégamment chapeauté.
« Non ! Viens voir je te dis. C’est mon aimé »
Curieuse, je lâchais mon activité
Pour la suivre. Le soir tombait.
Rien ! Je ne voyais aucun jeune homme bronzé
Puis je l’aperçus, timide, presqu’apeuré.
Pas très grand mais superbe, il est vrai.
Un air coquin, des yeux verts mordorés
Qui, intensément, me regardaient.
« Avoue, avoue ! A toi aussi, il te plait ! »
Je ne pouvais dire non en effet
« Mais que va dire ton père ? Tu le connais !
- on ne lui dit pas tout de suite, allez ! »
- Bon ! d’accord. » Comment résister
« Pour quelques minutes, fais le entrer
Prépare lui à manger, il est affamé »
C’est un coup de foudre, un vrai.
Il entra, eut peur du chat blanc tout gonflé.
Je souris quand je le vis dans ses bras se pelotonner
Et de grands coups de tête lui donner.
Bah ! Un de plus un abandonné,
Un perdu, un pauvre petit délaissé.
De l’amour, nous en avons plein à donner.
« Tu seras heureux ici, joli minet.
Ton nom est déjà trouvé.
Jules ! De ma fille tu seras le jules bien-aimé. »

Bien des années ont passé.
Jules est resté.
C’est, de la maison, le plus gâté.
Depuis, un petit Straby est arrivé
Lui aussi abandonné.
Et bien volontiers, Jules l’a accepté.

Histoire vraie !!!

Pour mon amie Nicole qui n'est plus là

Va t'en!! toi, la sournoise, arrête
de rôder délicatement
je te vois , je te sens...
fiche le camp! pourquoi elle??
elle a tant de choses à faire encore,
voir ses enfants! venir ses petits enfants
arrête de nous blesser, de nous stresser
elle lutte ne vois tu pas ?,
elle ne te veut pas encore!!
Laisse la laisse la!!!!
que puis je t 'offrir en échange??,
que veux tu afin que tu t'éloignes??
que tu la laisses!....
Rends lui ce que tu lui as pris
son sourire, ses rires
son espérance
pourquoi elle?????
ne vois tu pas
ceux qui t'implorent !
 ceux qui te craignent
ceux qui t 'appellent!!
mais s'il te plaît!!!!! s'il te plaît!!
pas elle!! pas encore!!
laisse lui la vie!!!
laisse lui l envie de vivre encore!!
s'il te plaît
s'il te plaît!!
s'il te plaît va t'en!...
laisse la nous!! s'il te plaît


La sournoise ne m a pas écoutée! Nicole est partie le 10 février 2001

Saules,frênes, et chênes frissonnent bruyamment
Un vent frisquet s'amuse dans leurs branches
D'aucun oiseau, on n' entend de jolis pépiements
D'épais nuages dessinent une barrière blanche

Septembre court vers l'automne frileusement
Sortons pulls, gilets , laine et longues manches
Petits écoliers vers l'école courent joyeusement
Apprennent l'heure, poésies, rêvent à Dimanche

L'automne roux bariolé se faufile sournoisement
Colore de rouille d'or les feuillages qui flanchent,
Cirés, parapluies, préparez vous urgemment,

Champignons, gibier cachez vous, en revanche!
L'été se traîne, l'été se meurt lentement
Nous nous reverrons après le prochain printemps  


16 septembre 2013

Dès ton arrivée dans ce cours de peinture, j’ai su
Ton teint pâle, tes cils raréfiés tes cernes j ai vu
Vaincre la maladie, vivre, tu voulais j’ai su
Savoir peindre, apprendre t’exprimer j’ai vu
Je pensais à une très chère amie perdue
Des mois auparavant, quatre, cinq, sais plus
Chagrin si tenace encore, si abattue
Mon cœur criait « danger » j ai su
Si nouvelle amitié désespoir en vue
Toi, des amies tu voulais j’ai vu
Deux fois par mois et bien plus
Des longues années on s’est vu
L’amitié, belle amitié est venue
Le temps passait, pour toi j’aurais voulu
Rémission, guérison merci mon bon Jésus
Des hauts, bien des bas hélas tu as connus
Sourires, courage, espoir, joies tu as eu
Pourtant tes jolies toiles mettaient ton âme à nue
« Petites filles aux regards tristes, désertes tes rues
Te dire « on t’aime » plus souvent on aurait dû !
Ma Clo Clo ma Clo Clo chérie
Ton départ dans une région de nous inconnue
Laissait tes amies « de peinture »si perdues
Souvent de toi, nous parlions, angoissées émues
Nous savions toutes que l on ne te reverrait plus
Ta voix au téléphone si triste si tenue
Ma Clo Clo ma Clo Clo chérie
L’espoir, le courage qui diminuent
La « mauvaise » a gagné la sale griffue
L’infect crabe a mordu
En juillet dernier en fumée tu es partie dans les nues
Ma Clo Clo ma Clo Clo chérie
Adieu adieu tu nous laisses désespérément perdues

Plus que Quatre jours, et youpi c’est l’écho !!
Vos Yeux curieux, cherchent « petit Boudepo »
Mossieur Blouseblanche dit : »Il est là !!! ohhhhh ohhhh !!
Alors ce sera IL, du bleu, des trains, des autos
Des billes, des jeans, des jeux vidéo
Des salopettes, des toboggans, des robots
Mossieur Blouseblanche dit : « Il n y est pas ohhh ohhhhhh !!
Alors ce sera ELLE, du rose, des rubans, des babygros
Des poupées, des jupons, des barrettes, des bibelots
Des couettes, des tresses, des légos.

Mossieur Blouseblanche rit, vous trouve rigolo !
Là, tout attendris, sans un seul mot !!!!!
Yeux brillants, admirant votre coco !
Il est là c’est pas trop tôt !
Tout petit encore !!Mais pourtant si bô !!!!
Vite mossieur Blouseblanche ! Donnez nous les photos !
Meuh non ! Meuh non! Pas « photos » mais écho !!
Ohh ohhh qu'y a-t-il Aline ?? Quelle info ??
« Il » bouge ! » Il » bouge, fait du rodéo !!!
Allez, allez dit Seb, vite en toto !!
Pour Divion, la maison du bonheur !! Tchao !!

A la mémoire de Fiona!

Qui es tu toi? Une mère, un être polluant!
Qu'as tu fais de ta pauvre petite enfant!
Es tu née sans un vrai cœur de maman?
N'es tu que servante pour un abject amant!
Bellâtre, pauvre type, drogué, terrorisant!
C'est un amour dégradant, violent, avilissant!
Qui t'a laissé lapider et tuer ton bel enfant!
Au monde entier,tu t'es montrée,teint blêmissant.
Tes pleurs, tes prières, oh! c'était si émouvant
Foutaises! Tu n'es qu'un infect chiffon malfaisant!
Tu as déposé ta petite nue, dans un bois jaunissant.
Tu l'as enterrée un bébé dans ton ventre grossissant,
Une fillette, une petite sœur de deux ans y assistant.
Qui es tu toi? Une mère, un être polluant!
Qu'as tu fait de ta pauvre petite enfant
Privée de son père ? Un beau père vil et repoussant
Alcoolique, héroïnomane, fêtard, personnage dégoûtant!
Qui a martyrisé, sans état d'âme, ton enfant
Ta fille, ta jolie petite fille qui t'aimait tant
Espérons en la justice, ces gens bien pensants
Toi, et ton amant bientôt en prison croupissants!

Une amie toujours là attentive
Ma Christelle, ma douce, ma combative
M'a donné en cadeau d'amitiés
Devinez quoi, un PC

Cet engin, il m'a fallu l'apprivoiser 
Des colères mémorables pour comprendre
Démarrer, souris, clavier l'utiliser
Puis enfin des jeux à apprendre

Timidement, dans des forums l'entrée
Découvrir des textes d'un homme discret
Sur un sujet qui m'enchante
Des phrases, des discussions étonnantes

Chaque jour,je guette ses écrits
Peu à peu, des dialogues on échange
Timidement, puis surement on se lit
Amour virtuel ou amour étrange

Se voir enfin réellement
Vérifier ainsi nos sentiments
Revivre un amour me terrorise
Attendre encore m'effraie et me grise

Enfin, un jour on s'est rencontré
L'amour était là pour de vrai
On s'est plu
On s'aime et voilà

A ma petite fille

Tu es ma lumière, mon soleil
Tu es ma poupée, mon petit bout
Ma petite Lou.

Tu es ma princesse, ma merveille
Tu es mon arc en ciel, mon petit bout
Ma petite Lou.

Tu es ma douceur, ma petite fleur
Tu es ma surpise mon petit bout
Ma petite Lou

Tu es mon bijou, ma pierre précieuse
Tu es mon cadeau, mon petit bout
Ma petite Lou.

Tu es ma jolie, ma petite fée
Tu es ma parfaite, mon petit bout
Ma petite Lou.

Tu es mon petit clown, mon sourire
Tu es ma joie, mon petit bout
Ma petite Lou.

Tu es mon espoir, mon antidote au chagrin
Tu es mon amour, mon petit bout
Ma petie Lou

Je suis ta Baboum
Et je t'aime
Ma petite Lou.

Les années,l'impatience ont eu raison de mes élans d'amour,
Tes regards, tes sourires sont impuissants à me séduire.
Te voir, ta voix  m'émeuvent  encore, j aime toujours t'écrire
La passion s'est effacée, envolée pour toujours?
Toi , tu ne le ressens pas, tu ne le devines pas.
Souriant,cabotin, tu viens vers moi à grands pas.
Je t'écoute, je te souris rêvant à d'autres heures
Où tes mains sur moi, me comblaient de bonheur.
Où sont passées toutes ces années d'espérance
Où je guettais, fiévreusement, un sourire un regard
Une lettre,quelques mots jetés au hasard.
Tout cela , finalement, a si peu d importance.
Les années, l'impatience ont eu raison de mes élans d'amour
Tu ne l'apprendras jamais, ! tu es dans mon cœur.

Jean Marie en bermuda fleuri, grimpe sur le bureau! s'écrie:
Whaouhhh!! c'est décidé les amis, j'ouvre une galerie

Olga! distribue des nougats et l'attrape pour danser la polka
"oui mon gars!! pour toi, je peindrai des "Degas"


Brigitte, s'agite, jette sa blouse, hurle :"Beuvy je quitte!"
très vite, je te promets, je ferai des faux "Magritte"!!

Antoinette, en salopette,dix pinceaux sur la tête
Dit:"moi, c'est du "Willette" que je peindrai! saperlipopette

Claudette L. un "Pichette" sous le bras traverse la pièce en trottinette
Et lance sur les copines des crépinettes et des gaufrettes!

Thèrèse au lustre fait du trapèze, tout à fait à l'aise
s'exclame:"les maths c 'est fini!! sur "Vélasquez, je ferai une thèse!!!!

Claudette B.palettes aux pieds , fait des claquettes!
"autant que "Juan D'el Prêtte", je dis ce cours est chouette!!

Christelle, comme "Heckel" se met des bigoudis avec des pastels
et se tatoue les oreilles avec de superbes aquarelles!

Evelyne fait le poirier dans le bassin de "Soutine"
et suce voluptueusement , de Valentin, la divine tétine

Marie Thérèse debout sur une chaise, entonne la "Paimpolaise"
et dessine avec des fraises, sur les vitres, un tableau de "Véronèse"

MAIS SOUDAIN!!!!!
Elle se retourne et crie:" faut qu on se taise!!
on croyait qu' il n'était Pesla"(nom du prof!!)
mais je vous jure!! LE VOILA!!!!


Les élèves dissipés,regagnent vite leurs tabourets
Installent leurs toiles avec leurs jolies tasses( peinture imposée!)

et prennent tout naturellement un air inspiré
Attention soyons sérieux! disent-ils à voix basse


Monsieur Pesla ,talentueux professeur
entre en habit d’apparat et dit:
"Excusez moi, pour le retard, je vous prie!!
le café, j'ai pris avec madame le proviseur! mais croyez moi,
vous allez être très surpris
bande de déjantés!!!!!!
tous!!!!!
vous passerez au conseil de discipline!!!
et pas d expo cette année!!! non mais!!!!
Malheur!!!!!!

 

Texte écrit pour mes amis de l'association "les amis de la galerie César" à Lillers (Pas de Calais)

Date de dernière mise à jour : 07/10/2023